CARTE D'IDENTITE, MODE DE VIE et MES CONSEILS D'OBSERVATION disponible en dessous des images.
CARTE D'IDENTITE
Nom scientifique : rupicapra rupicapra
Classification : mammifère herbivore de la famille des bovidés. Le mâle s’appelle le bouc, la femelle est la chèvre et le jeune le chevreau.
Habitat : Les chamois habitent entre 600 et 2'300 mètres d'altitude où l'herbe est de haute qualité. C'est un montagnard mais redescend dans les forêts en hiver. Forte mortalité en hiver si la nourriture vient à manquer, surtout pour les mâles qui ont perdus beaucoup de poids pendant le rut. Il aime rester à proximité d’une paroi escarpée où il pourra trouver refuge en cas de danger imminent.
Dimensions et poids : Mâles, hauteur au garrot 85-90cm, 35-50kg / Femelles, hauteur au garrot 70-80cm, 28-45kg.
Divers : Mâles et femelles ont des cornes dès la naissance et ne les perdent normalement jamais. Son cri est appelé le "bêlement".
Reproduction : Le rut du chamois survient vers la fin novembre. Les boucs d’ordinaire placides se mesurent dans de folles courses-poursuites à travers les champs pentus ou les pierriers tous poils hérissés. Le mâle dominant tient ainsi à l’écart ses rivaux et s’assure de pouvoir féconder les femelles du troupeau. Après une période de gestation de 23 semaines, les naissances s’étalent entre début mai et mi-juin. En règle général, la femelle ne met bas qu’un seul petit qui pèsera guère plus de 2kg à la naissance. Ce dernier se tient debout après 15-20 minutes seulement.
MODE DE VIE
Le chamois est un animal sociable qui vit harmonieusement en petite communauté. Durant l’été, les hardes sont composées de femelles d’âges différents et des jeunes alors que les mâles se tiennent à l’écart. En hiver, on observe un regroupement avec des hardes pouvant parfois compter une cinquantaine d’individus. Le chamois se plait dans les forêts pentues entrecoupées de barres rocheuses qui lui offrent des zones de replis. Il se nourri de plantes herbacées (trèfle alpin, fleurs, baies et feuillage), des parties tendres de certains ligneux et de bourgeons au printemps. Au coeur de l’hiver, il se contente souvent d’épines de sapin, de lichen, de houx, de lierre et de genévrier. Le chamois à besoin de sel, comme tous les ruminants.
L’extrême vigilance du chamois est servie par un odorat surdéveloppé qui lui permet de déceler une présence humaine à plus de 500 mètres en cas de vent favorable. Il est très sensible aux bruits de son environnement et prendra la poudre d’escampette au moindre signe d’alerte émis par un geai ou une marmotte. Il a une très bonne vue dans la pénombre mais à des problèmes à identifier si on reste figé (même à proximité).
MES CONSEILS D'OBSERVATION
Le chamois a un odorat extrêmement développé mais à de la peine à identifier si on reste immobile. Un camouflage efficace qui “casse” la forme humaine est un pré-requis essentiel pour espérer l’approcher. La tolérance du chamois face à l’observateur est extrêmement variable. Un téléobjectif de moyenne ou longue portée sera utile pour réaliser des belles images sans le déranger.